Nous prenons donc un package dans lequel était prévu la visite du musée Pearl Luggers sur les scaphandriers qui cherchaient les perles au large de Broome, puis la visite de la ferme de perles Willie Creek, à une cinquantaine de kilomètres au nord.
Et c'est parti ! Le premier musée se trouve dans le centre ville de Broome, dans le quartier japonais. On découvre ici un bateau perlier typique (Lugger) et l'histoire de la chasse à la perle. Il faut savoir qu'avant l'invention du plastique, les perles n'étaient pas l'activité phare de Broome !
Je m'explique.
De 1850 à 1930, Broome était la capitale des boutons de nacre, et personne ne se souciait réellement des perles, mais les boutons en plastique arrivant ont mis Broome en crise et à la recherche d'une autre activité : la culture de la perle était née !
Les premiers chasseurs étaient des plongeurs aborigènes, envoyés de force pour ramener les huîtres perlières à bord des Luggers. Mais au fur et à mesure, il fallait aller de plus en plus au large et donc plonger de plus en plus profond, et c'est là que les choses se sont compliquées. Le nombre de morts par noyade ont mis les australiens en quête de solutions afin de plonger en eaux profondes. Et c'est un ingénieur de la marine britannique qui fut l'inventeur du scaphandrier. Cette toute nouvelle technologie allait relancer la chasse à la perle. Les scaphandriers était des gens extrêmement costauds car l'ensemble de leur matériel pesait en tout plus de 130 kilos.Le peuple le plus à l'aise avec cet équipement étaient les japonais. Et c'est pour ça que la communauté japonaise à Broome était très implantée, ils avaient même leur propre cimetière.
Mais de nombreux accident arrivaient tout de même : les plongeurs qui trébuchaient par 30 mètres de profondeur revenaient rarement sains et saufs, des problèmes aux poumons à cause des machines à pomper de l'air, certains étaient même emportés par le passage d'une baleine dans les parages.
Ce n'est seulement qu'en 1970 qu'un ingénieur britannique inventa la combinaison et le masque de plongée comme on les connait actuellement. La fin des scaphandriers avait sonnée.
A la fin de la visite, Flo à été choisie dans la salle de démonstration pour porter un collier de perles d'une valeur de 29500 $ !!!
L'après midi, nous faisons donc la route pour aller à la Willie Creek Pearl Farm, célèbre ferme de perles. L'endroit est magnifique, au milieu des mangroves, l'eau turquoise donne vraiment envie de piquer une tête, mais hors de question ! Les eaux sont bien gardées par les crocodiles.
La visite commence par une démonstration de la manipulation pour introduire un élément étranger dans une huître. Les huîtres perlières australiennes sont les Pinctada Maxima, qui se caractérisent par leur énorme taille, celle d'une main. On nous explique que les éléments étrangers introduits sont des billes taillées dans la nacre d'une autre huître qui vient du Mississipi : c'est la seule huître qui peut se différencier des autres et permet ainsi de vérifier, lors des rayons X, s'il y a eu rejet ou non du greffon.
Une fois l'opération terminée, ils mettent les huîtres dans des cages et les plongent dans la mer, pour les retourner tous les 14 jours pendant 6 mois afin que les perles soient bien rondes et uniformes.
Enfin, petit tour en bateau dans la baie pour voir les huîtres en vrai, ainsi qu'un des gardiens de la baie !
Nous rentrons par des routes typiquement australiennes.
La guide nous informe que la ferme embauche des backpackers pour nettoyer la coque des huîtres, et c'est assez bien rémunéré. On va se renseigner!
A la fin de la journée, direction l'agence de travail concernée. Hélas, à cause de la crise, les perles ne se vendent pas très bien, et par conséquent ils n'embauchent personne. Too bad ! Néanmoins, Flo à réussi à décrocher une journée de nettoyage dans une maison juste à côté de Cable beach. C'est mieux que rien.

1 commentaire:
ces perles ça a vraiment le look polynésien
Rémy open your "porte monnaie" and buy a "perle " to my daugther
it's a jok!!!!
kiss dad jl
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