Le Titanic à Melbourne

Nous profitons de ces quelques jours avec le père de Flo pour visiter l'immense exposition sur les vestiges du Titanic organisée au Melbourne Museum.

L'expo est très bien faite : au départ, on vous donne des cartes d'embarquement avec le nom d'un vrai passager (bio, classe, numéro de cabine), à la fin vous devez découvrir si votre passager a survécu ou non au naufrage.

Tout est reconstitué, depuis les cabines 1 ère classe, jusqu'à la promenade, en passant par le grand escalier central magnifique... Il est interdit de prendre des photos à l'intérieur, on en aura une seulement de l'escalier et d'une cabine.



Il y a environ 500 objets exposés, tous préservés sous vitre et maintien d'humidité (certains ont passé plus de 80 ans sous l'eau !) : boutons de manchettes, vaisselle, vêtements, outils, boulons, morceaux de la coque du bateau, banc, portes, sacs, bijoux, lampes... etc ! On se replonge avec plaisir dans cette fascinante histoire, avec certains passagers mis à l'honneur (les musiciens, l'équipage de communication - radio, ...).

Au final, Rémy (qui n'avait même pas de cabine au départ... il devait surement dormir sur les cordages !) n'a pas survécu, Flo et son père oui (normal ils étaient en première classe !). Flo avait d'ailleurs la carte d'embarquement de la dernière survivante du Titanic (décédée il y a peu) : elle n'était âgée seulement de quelques semaines lors du naufrage.

A la fin de l'expo, on en profite pour jeter un coup d'oeil aux dinosaures d'Australie et aux créatures marines.

Nous quittons Melbourne pour la dernière fois (cette fois, c'est sûr !) avant de prendre la route pour longer la côte Sud et atteindre Lakes Entrance pour la soirée. Une grosse tempête fait rage sur la côte Est, au Sud de Sydney... on est quasi en plein dedans avec des vents très forts, une mer déchainée et un ciel orageux...

On décide de ne pas faire tout le tour par la côte pour rejoindre la capitale Canberra mais plutôt d'emprunter les routes intérieures (certaines ont été bloquées à cause de la tempête). Nous arrivons à bon port dimanche soir !